Qui vous pensez être est par ailleurs intimement lié à la façon dont vous estimez que les autres vous traitent. Bien des gens se plaignent que les autres ne les traitent pas assez bien. « On ne m'accorde aucun respect, aucune attention, aucune reconnaissance », disent-ils. « On me prend pour acquis. » Et quand les gens sont gentils avec eux, ils s'imaginent toutes sortes de motivations cachées. « Les autres veulent me manipuler, profiter de moi. Personne ne m'aime. »
Et ce qu'ils pensent d'eux revient à ceci : « Je suis un pauvre "petit moi" en manque dont les besoins ne sont pas comblés. » Cette perception erronée de ce qu'ils sont amène la dysfonction dans toutes leurs relations. Ils croient qu'ils n'ont rien à donner et que le monde ou les autres gens retiennent ce dont eux ont besoin. Leur réalité tout entière est fondée sur un sentiment illusoire de ce qu'ils sont. C'est ce qui sabote toutes les situations et relations. Si la pensée du manque - qu'il s'agisse d'argent, de reconnaissance ou d'amour - est devenue une partie intégrante de ce que vous pensez être, vous connaîtrez toujours le manque.
Plutôt que de reconnaître tout le bien qui vous arrive dans votre vie, vous ne voyez que le manque.
Reconnaître tout le bien qui vous arrive dans la vie est ce qui sert de fondement à l'abondance. En fait, tout ce que vous estimez que le monde retient et ne vous donne pas, c'est exactement ce que vous retenez et ne donnez pas. Vous le retenez parce que, profondément, vous pensez que vous êtes petit et que vous n'avez rien à donner. E.Tolle