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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 08:56

 

Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature
Convient à la douleur et plaît à mes regards !

Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire,
J'aime à revoir encore, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois !

Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire,
A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits,
C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire
Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !

Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie,
Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui
Je me retourne encore et d'un regard d'envie
Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui !

Peut-être l'avenir me gardait-il encore
Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ?
Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore
Aurait compris mon âme et m'aurait répondu ? ...

La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphyr ;
A la vie, au soleil, ce sont là mes adieux ;
Moi, je meurs et mon âme au moment qu'elle expire,
S'exhale comme un son triste et mélodieux.

Alphonse de Lamartine

 

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 15:38

 

 

Il y a des époques comme ça,

 où tout s'accélère

 et il faut faire face..

Je suis dé-bor-dée !

Attention ne pas toucher terre ?

Pas question de jouer à pile ou face,

avec le réel on ne peut pas tricher !

Aussi il me faut intelligemment jongler,

et malgré le temps qui passe,

"va falloir assurer".. !!

 

 

 

 

 

 

                                                                                       

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 10:04

 

La découverte de l’enfant intérieur signifie d’étreindre, en imagination, cet enfant blessé que nous avons été. Cela nous permet d’être compatissant avec soi-même, d’accepter notre histoire et de s’accepter.

Découvrir son enfant intérieur, c’est embrasser émotionnellement les parties de soi que l’on a rejetées et cette rencontre fructueuse permet de toucher une profondeur du Soi que l’on ne connaissait qu’inconsciemment auparavant.

En quelque sorte, c’est une transmutation des rôles : on passe de victime à soignant compatissant.

Tout en prenant conscience que l’état de victime apparient au passé et n’a plus d’emprise sur le présent.

C’est une pleine et entière affirmation de soi.

Si nous n’entretenons pas de relation intérieure d’amour de soi, tout amour que nous extérioriserons deviendra une recherche obsessionnelle d’autoconfirmation.

Le contact avec notre enfant intérieur s’avère le moyen le plus sûr et le plus rapide pour créer cette relation.

Chaque blessure guérie, et nous insistons sur le terme guérie, fait place à la joie de vivre et à l’amour. Cela permet de nous réapproprier notre plein pouvoir de « l’adulte en devenir » par des choix maintenant conscients et non plus réactionnels.

 

 

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 20:12

 

 

"Quand vous vous sentez découragé, inquiet ou chagriné, allumez une bougie, liez-vous à travers elle à tout ce qui est feu dans l’univers. Car de même qu’une goutte d’eau peut nous lier à tout l’océan, la seule flamme d’une bougie suffit pour nous lier au soleil, au feu cosmique, au Saint-Esprit dont la lumière est le vêtement. Quand vous allumez une bougie, regardez la flamme jusqu’à sentir que vous vous fondez en elle et que vous devenez vous-même une flamme.
Pensez que le soleil est un feu, que Dieu est un feu, que le Saint-Esprit est un feu, que tout ce qui nous entoure est du feu : cette pensée vous redonnera chaque fois le courage et la paix. Si vous apprenez à aimer cette flamme, à lui parler, peu à peu elle deviendra votre amie et vous prendrez l’habitude d’aller auprès d’elle puiser le réconfort, la joie, l’inspiration."

O. M. Aivanhov 

 

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                                                                                      flickr.com

 

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 09:25

 

La première question à nous poser, donc, pour comprendre pourquoi nous avons autant de difficulté à lâcher prise dans certaines situations, c'est la suivante : de quoi dois-je faire le deuil ? Il y a bien évidemment des deuils plus difficiles à faire que d'autres, comme le deuil d'une valeur importante à nos yeux. Par exemple, l'infirmière qui devrait faire le deuil du temps qu’elle peut passer avec un client en raison d’une réorganisation d’un plan de soin, et qui a comme valeur importante la relation qu’elle établit avec le client, trouvera très difficile de faire le deuil de cette partie de son travail. Pour elle, ce serait presque se renier elle-même, renier sa mission. Nous pouvons comprendre alors l’énorme résistance qu’elle développera, résistance qui pourra aller jusqu’à se chercher un milieu de travail plus satisfaisant qui respecte sa valeur. À moins qu'elle ne change le processus de vérification de cette même valeur, c'est-à-dire sa façon de vérifier sa valeur.

Lâcher prise implique donc parfois de nous changer nous-même ou de nous accepter avec nos limites, nos valeurs, ce qui nous permet d’accepter les autres bien plus aisément. Le cerveau humain est très complexe et capable de grandes choses, à condition que nous développions sa grande flexibilité.

Être flexible, c’est accepter de lâcher prise si les moyens que nous utilisons ne fonctionnent pas; c’est aussi essayer autre chose, une autre stratégie. C’est aussi nous mettre en recherche active de d’autres moyens pour arriver à nos fins. C'est accepter de laisser aller un certain contrôle.  

"Oser changer : mettre le cap sur ses rêves" - Bérubé Marie et Vachon Marc

 

 

  

                                                                            Prochain article à 20 H12

 

 

                                                                       

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 15:32

 

Une fort belle journée, le mercredi 22 septembre :

du soleil, de la chaleur... et après ?

l'automne sera bien là....

 

 

 

 

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 09:58

 

Effacer le temps et

surfer sur le présent

Charlélie Couture

 

 

 

 

 

 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 17:07

                                                 

                                                   Une bulle sur l'eau vive,

 

Voilà ta vie qui passe !


Elle brille un instant, puis s'efface


Comme une étoile à l'aube !



Tagore

 

 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 09:50

 

 

J'ouvrirai une école de vie intérieure ,

  et j'écrirai sur la porte  :

 école d'art.

 
Max Jacob

 

  Max Jacob (Quimper, 1876 - Drancy, 1944)

Fils d'un tailleur établi à Quimper, Max Jacob entreprend, après de brillantes études secondaires, des études à l'Ecole coloniale à Paris. Il les abandonne au profit de la critique d'art, écrivant sous le pseudonyme de Léon David dans le Moniteur des Arts. La fréquentation des ateliers et des expositions lui permet de rencontrer Picasso en 1901. Le peintre catalan habitera chez Max Jacob à partir de 1902, avant que ce dernier aille rejoindre en 1907 la rue Ravignan à Montmartre, peu après l'installation du peintre au Bateau-Lavoir.

Max Jacob est alors le témoin privilégié de la naissance du cubisme, assistant en particulier à la genèse des Demoiselles d'Avignon. Il se lie alors avec Juan Gris, Apollinaire, Braque ou André Salmon. Après des contes pour enfants, Max Jacob entreprend de réinventer la poésie en prose : Saint-Matorel (1911) et le Siège de Jérusalem (1914), illustrés par Picasso et les Œuvres burlesques et mystiques du frère Matorel (1912) avec des dessins de Derain, tous trois édités par Kahnweiler, précèdent le célèbre Cornet à dés (1917) édité à compte d'auteur.

 

  Jusqu'en 1921, Max Jacob fréquente la bohème montmartroise et se lie avec la plupart des écrivains et artistes du moment. L'amitié de Cocteau sera indéfectible ; Modigliani fera de lui des portraits émouvants.

Deux apparitions du Christ (la première sur le mur de sa chambre en 1909, le seconde en 1914) le convainquent d'abandonner la religion juive pour la foi catholique. Le baptême aura lieu l'année suivante sous le regard de son parrain Picasso. Sa vie sera désormais différente.

De 1921 à 1928, il s'installe dans l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, où il demeurera de nouveau à partir de 1935, et jusqu'à sa mort en 1944. Il écrit d'innombrables méditations religieuses et dessine des scènes inspirées par la Bible.

  Parallèlement à son œuvre d'écrivain, essentiellement des poésies où il démontre son incomparable talent de jongleur de mots (La Défense de Tartuffe, 1919, Cinematoma, 1920, Le Laboratoire central et le Roi de Béotie, 1921, L'Art poétique et Le Cabinet noir, 1922, Filibuth ou la montre en or et La Couronne de Vulcain, 1923, etc...). Max Jacob, qui s'était essayé à la peinture à son arrivée à Paris, va se consacrer de plus en plus à cet art.

A partir de 1919, il exposera régulièrement ses gouaches qui lui procureront les ressources que l'écriture ne lui apporte pas. Elles sont inspirées par des paysages de Bretagne, de Paris ou du Val de Loire, par les fresques romanes qu'il admire ou par les scènes de cirque qu'il affectionne particulièrement.

Durant la période du Bateau-Lavoir, il avait adopté une technique faite de formes géométriques, qui n'était pas sans relations avec le cubisme. Il la reprendra dans les dernières années. Son art se partage alors entre des gouaches à l'expression spontanée et d'autres copiées d'après des cartes postales, plus alimentaires et plus banales.

Durant toute sa vie, Max Jacob a par ailleurs été un "découvreur" de talents, encourageants peintres, écrivains et musiciens, écrivant des préfaces ou servant d'intermédiaire avec ses amis et relations. André Malraux, Paul Dubuffet, Roger Toulouse, Josep de Togorès, Francis Poulenc, Henri Sauguet, Christopher Wood ou Giovanni Leonardi lui sont tous plus ou moins redevables.

De 1928 à 1935, de retour à Paris, Max Jacob s'abandonnera aux mondanités et au dandysme, entouré de toute une génération de jeunes poètes comme Marcel Béalu, Michel Manoll ou René-Guy Cadou, qui voient en lui, à travers Le Cornet à dés, l'inventeur de la modernité. Sa correspondance est considérable.

Max Jacob va consacrer ses dernières années, particulièrement douloureuses, à prophétiser la catastrophe qui s'annonce. Bien qu'authentiquement chrétien, il est contraint de porter l'étoile jaune.

                Le poete Max Jacob                                    Le poete Max Jacob

                         Paysage et vache                                                                M Jacob à l'hôtel Nollet-Paris        

 

 En 1942, sa sœur Julie-Delphine meurt, anéantie par la peur. L'année suivante, son frère Gaston, puis en janvier 1944, sa sœur chérie Myrté-Léa sont déportés à Auschwitz, dont ni l'un ni l'autre ne reviendront. Max Jacob est finalement arrêté le 24 février 1944, emprisonné à la prison d'Orléans, puis déporté quatre jours plus tard au camp de Drancy d'où partaient les convois vers l'Allemagne.
Il y meurt d'une pneumonie le 5 mars 1944



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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 16:03

 

Avez-vous parfois l'impression de tourner en rond dans votre cheminement personnel? Vous arrive-t-il de voir resurgir un problème que vous pensiez avoir résolu? Peut-être ne cherchez-vous pas au bon endroit.
Ce livre de Lise Bourbeau, aussi concret que les précédents, démontre que tous les problèmes d'ordre physique, émotionnel ou mental proviennent de cinq blessures importantes : le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice. Grâce à la description très détaillée de ces blessures et des masques que vous avez développés pour ne pas les voir, les sentir et surtout pour ne pas les connaître, vous arriverez à identifier la vraie cause d'un problème précis dans votre vie. Ces masques vous donneront également peut être, des réponses sur l'extrême maigreur ou sur le surpoids des gens.

 

 

 

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