Seul l'égo veut suivre une voie de libération.
La croyance d'être quelqu'un, de n'être qu'un humain a pour conséquence la recherche de l'unité, du bonheur.
Lorsque cette croyance s'efface, alors l'humain constate qu'il n'est pas lui, mais la conscience, la présence. A cet instant il retrouve l'unité, tout est là, et le désir d'obtenir le bonheur cesse.
Il est la présence, et la présence ne peut pas être emprisonnée ou libérée.
Pour être présent, il faut s'absenter.
Dans la présence, l'égo ne dirige plus. Je ne suis plus l'égo qui juge, représente et cherche, je suis la conscience qui observe les mouvements de l'égo, sans rien en faire. Au delà de l'égo, la présence règne.