Au présent

Créer le silence autour de soi,
et partir à la recherche de son
calme intérieur.

La méditation est l'oeil qui voit la Vérité, le coeur qui ressent la vérité et l'âme qui réalise la Vérité. Par cet exercice, nous voyons la forme évoluer vers le Sans-Forme, le fini vers l'Infini ; et nous voyons aussi le Sans-Forme prendre forme et l'Infini entrer dans le fini ; La méditation parle en silence ; elle révèle que matière et esprit ne font qu'un ; (..)
elle est une expansion de conscience, la reconnaissance de botre être véritable ; par elle, nous pouvons transcender nos limitations, nos limitations, nos imperfections ; elle consiste à pénétrer dans la partie la plus profonde de notre être pour ramener à la surface les richesses qui y sont enfouies. Elle nous montre comment aspirer vers quelquechose et comment l'atteindre !
Le coeur spirituel est le centre de l'amour infini et universel ; au plus profond de notre coeur spirituel, réside notre âme, notre divinité intérieure. La méditation dans le coeur spirituel consiste à concentrer notre attention sur le coeur, en faisant taire le mental, et à plonger en soi même vers des niveaux de paix, de béatitude et d'amour. En imagination, aussi, on peut se représenter une fleur s'épanouissant en notre coeur. A mesure que s'ouvrent les pétales, nous sentons que notre divinité intérieure rayonne à travers notre être tout entier. Nous nous immergeons alors dans ce flot qui vient du coeur et le laissons se répandre en nous et transporter notre conscience vers l'Au-Delà ; nous sommes alors plongés dans une communion silencieuse avec l'Etre Divin, méditer ainsi nous mène à une identification avec notre Soi Supérieur.
Sri Chinmoy

Mandala

La méditation du mandala proprement dite consiste en une visualisation très vive et détaillée d'une déité (yidam) et des déités secondaires associées ;   Le but ultime de cette pratique est de voir en toutes choses un Champ de Bouddha (Buddhakshetra) et dans la déité ou le guru la manifestation de sa propre sagesse innée, appelée yeshé ou rigpa en tibétain.

On appelle mandala intérieur l'anatomie du corps subtil ou éthérique, permettant la maîtrise des souffles (pranas), des canaux (nādīs), des gouttes (bindus), et des fameux centres de conscience, ou roues d'énergie appelés chakras. Cet ensemble de pratiques, apparenté au Hatha- et Kundalini-yoga hindou, est connu sous le nom de Six yogas de Naropa. Ils spiritualisent le corps en en faisant un instrument de réalisation. .

.

En psychologie

Des représentations structurées selon une double symétrie (carré, cercle) peuvent apparaître dans les rêves, fantasmes, dessins etc. Il s'agit de mandalas spontanés qui, selon Carl Gustav JUNG, représentent le soi, archétype de la totalité psychique.

Bibliographie

  . (fr)(de) Carl Gustav Jung,  Mandala : Bilder aus dem Unbewussten, Olten,  

•  (fr) Gilles Beguin, Mandala : diagrammes ésotériques du Népal et du Tibet au musée Guimet, Éd. Findakly,  
•  
• (fr) Martin Brauen, Mandala : cercle sacré du bouddhisme tibétain (traduit de l'allemand par Jean-Daniel Pellet), Favre, 
• (fr) Anjan Chakraverty, Peintures sacrées du Tibet : mandalas & thangkas : collections privées du monde entier et de Sa Sainteté le Dalaï Lama, G. Trédaniel, 
• (fr) David Fontana, 52 mandalas pour atteindre la paix de l'esprit, Le Courrier du livre,
• (fr) Klaus Holitzka, Mandalas celtes, Le Courrier du livre, 
• (fr) Marlis Ladurée, Mandalas, miroirs de la paix : les mandalas contemporain, Librairie de Médicis,
• (fr) Patrick Mandala, Le voyage au centre du soi ou Le symbolisme des mandalas : symbolisme et pratique des mandalas, les écoles de peinture et les peintres tibétains, les techniques du thanka, méditations sur les mandalas ; précédé de L'art et la pensée en Orient et Occident du XIe au XIXe siècles, G. Trédaniel, 
• (fr) Joane Michaud, Mandalas : imagerie médiévale, Ada, Varennes, Québec,  
  fr) Giuseppe Tucci, Théorie et pratique du mandala (trad. de l'italien par H.J. Maxwvell), Fayard,Poésie
  
  
  
  
  

Cerf-volant

Lâcher Prise, ce n'est pas se montrer indifférent mais simplement admettre que l'on ne peut agir à la place de quelqu'un d'autre.
 
Lâcher prise, ce n'est pas couper les liens mais prendre conscience qu'il ne doit pas y avoir contrôle d'autrui.

Lâcher prise, ce n'est pas être passif, mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes à un évènement.

Ralentir ne signifie pas ne rien faire, ou paresser ; cela implique d'être davantage conscient de l'espace dans sa vie, dans sa journée, que cet espace soit intérieur ou extérieur. Cela peut signifier ne pas se précipiter sur la télévision chaque fois que l'on a du temps libre, ou courir après une occupation, pour meubler le temps !! Exemple : Hier une amie me disait, je trie, je range, je fais de la place et je crée de l'espace (!!)-tiens donc !  On peut faire quelquechose de plus naturel : prendre le temps de se balancer dans un fauteuil à bascule, s'asseoir dans le jardin et regarder ses fleurs, ... prendre un peu de temps avec soi même, et créer de l'espace !!  Cet exercice (sur l'espace) va aider à mettre de l'espace entre les choses (ex savoir prendre du recul), à aller vers plus de simplicité aussi et à l'essentiel (on est tellement "chargé" de choses, de pensées etc)
 mais surtout à préparer cet espace intérieur nécessaire en spiritualité.