Qui garde son âme d'enfant, ne vieillit jamais !
Qui garde son âme d'enfant, ne vieillit jamais !
Comme le petit exercice "boire de l'eau", il est possible aussi, pour être dans la pleine conscience, de faire l'exercice de la "marche consciente" ! En effet, en marchant, si l'on concentre toute son attention sur l'acte lui même, sans penser à rien d'autre, si l'on est présent à chacun de ses pas, cela veut dire qu'on marche en toute conscience ! cette façon de faire est parait-il merveilleuse ! chaque pas apportera de la solidité, un sentiment de liberté et de dignité. Ainsi on obtiendra la maitrise de soi-même !
Tich Nhat Hahn
Conseils au méditant
Laisse cet esprit qui est le tien,
dans un état détendu, non-artificiel.
En cet état, voyant la pensée et son mouvement,
reste dessus, détendu.
En cet état, va poindre la stabilité.
Pas d'attachement à la stabilité,
Pas de peur du mouvement.
Connaissant qu'il n'est pas de différence
entre stabilité et mouvement,
l'esprit s'élevant de l'esprit.
En cet état, sans saisie, sans attachement,
repose, détendu, tel quel.
En cet etat, la réalite en elle-meme,
l'essence de ton propre esprit,
sagesse, vacuité radieuse,
va s'elever,
et tu n'auras pas de mots...
En cet état, un calme naturel viendra ;
sans tenir la stabilité pour quelque chose,
tel quel, naturel et libre ;
sans saisir ni rejeter les productions mentales,
s'il te plaît, reste... LÀ.
Guendune Rinpoche
L'inspiration, ce n'est peut-être que la joie d'écrire :
elle ne la précède pas.
Jules Renard
Lorsqu'on est inspiré, on crée, on donne sans compter, on partage !!
créer et offrir de belles images, de beaux textes,
donner un peu de beauté,
c'est aussi de la joie,
Si je pouvais revivre ma vie
J'aurais invité des amis à dîner même si le tapis était taché et le divan défraîchi.
J'aurais mangé le pop-corn dans le beau salon et me serais moins inquiétée de la saleté quand on voulait faire un feu dans le foyer.
J'aurais pris le temps d'écouter mon grand-père raconter encore une fois sa jeunesse.
Je n'aurais jamais insisté pour que les fenêtres de la voiture soient remontées parce que mes cheveux venaient d'être coiffés.
J'aurais allumé la chandelle rose que mes enfants m’ont sculptée comme une rose avant qu'elle ne fonde dans le placard.
Je me serais assise dans la pelouse avec mes enfants sans m'inquiéter des taches d'herbe.
J'aurais moins pleuré et ri en regardant la télévision et plus en regardant la vie.
Je me serais mise au lit quand j'étais malade au lieu de prétendre que la terre arrêterait de tourner si je n'étais pas là.
Je n'aurais jamais rien acheté juste parce que c'était pratique, ne montrait pas de saleté ou était garanti à vie.
Au lieu de souhaiter enfin la fin d'une grossesse, j'aurais chéri chaque moment en réalisant que la merveille grandissant en moi était la seule chance dans la vie d'assister Dieu dans la création d'un miracle.
Quand les enfants m'embrassaient fougueusement, je n'aurais jamais dit : « Plus tard. Maintenant allez vous laver les mains. »Il y aurait eu plus de « Je t'aime » et plus de : "Je suis désolée."
Mais surtout, ayant une autre chance de vivre, j'en saisirais chaque minute, je la regarderais pour vraiment la voir, la vivre et ne jamais la redonner.
D'où te viennent ils donc, mon enfant, tes yeux bleus ?
C'est lorsque l'orage a traversé le ciel -
les éclairs qui brillaient étaient de flamme bleue,
j'ai regardé la danse, au loin, de ces feux pâles ;
et tout le firmament qui bleuissait ainsi !
K. Dmitrievitch Balmont